Le bureau du SNPEH vient d’envoyer ce communiqué de presse:
La pédiatrie est actuellement plongée dans une crise profonde, et malgré les engagements pris par nos dirigeants, notamment le Président de la République, nous constatons que les progrès tardent à se manifester. Bien que nous saluions l’initiative du Beyfortus pour atténuer l’impact des bronchiolites à VRS et la revalorisation des gardes et du travail de nuit, cependant modérée, il est évident que des mesures plus substantielles sont nécessaires.
Les services pédiatriques sont confrontés à des situations de plus en plus difficiles de recrutement de professionnels, avec la fermeture de lits et même de services entiers. Les déprogrammations de patients atteints de pathologies chroniques se multiplient, les pathologies psycho-sociales sont délaissées, beaucoup de services de néonatalogie et de maternité n’arrivent plus à fonctionner.
Or cette situation alarmante s’est aggravée pendant l’été, habituellement plus calme, avant même le début de la saison des épidémies hivernales, en particulier celle du VRS, et nous avons les plus grandes craintes.
À chaque communiqué de presse, nous sommes confrontés à une réalité encore plus préoccupante que la précédente, alors que nous pensions avoir atteint l’insupportable.
Il est impératif que le gouvernement réagisse immédiatement en prenant des mesures concrètes pour attirer et soutenir l’ensemble des professionnels de la pédiatrie. Les lits dans nos services doivent être maintenus en adéquation avec l’activité médicale nécessaire pour répondre aux besoins de santé de la population pédiatrique dans son ensemble.
La santé de nos enfants est en jeu, et il est temps que des actions significatives soient prises.
Nous en appelons au gouvernement pour agir au plus tôt.
Le bureau du Syndicat National des Pédiatres des Etablissements Hospitaliers (SNPEH)
La pédiatrie est actuellement plongée dans une crise profonde, et malgré les engagements pris par nos dirigeants, notamment le Président de la République, nous constatons que les progrès tardent à se manifester. Bien que nous saluions l’initiative du Beyfortus pour atténuer l’impact des bronchiolites à VRS et la revalorisation des gardes et du travail de nuit, cependant modérée, il est évident que des mesures plus substantielles sont nécessaires.
Les services pédiatriques sont confrontés à des situations de plus en plus difficiles de recrutement de professionnels, avec la fermeture de lits et même de services entiers. Les déprogrammations de patients atteints de pathologies chroniques se multiplient, les pathologies psycho-sociales sont délaissées, beaucoup de services de néonatalogie et de maternité n’arrivent plus à fonctionner.
Or cette situation alarmante s’est aggravée pendant l’été, habituellement plus calme, avant même le début de la saison des épidémies hivernales, en particulier celle du VRS, et nous avons les plus grandes craintes.
À chaque communiqué de presse, nous sommes confrontés à une réalité encore plus préoccupante que la précédente, alors que nous pensions avoir atteint l’insupportable.
Il est impératif que le gouvernement réagisse immédiatement en prenant des mesures concrètes pour attirer et soutenir l’ensemble des professionnels de la pédiatrie. Les lits dans nos services doivent être maintenus en adéquation avec l’activité médicale nécessaire pour répondre aux besoins de santé de la population pédiatrique dans son ensemble.
La santé de nos enfants est en jeu, et il est temps que des actions significatives soient prises.
Nous en appelons au gouvernement pour agir au plus tôt.
Le bureau du Syndicat National des Pédiatres des Etablissements Hospitaliers (SNPEH)