Présents : Didier Armengaud, Philippe Boize, Pascal Bolot, Daniel Cau, Jean-Louis Chabernaud, Marc Le Bideau, Eric Paris, Didier Pinquier, Philippe Talon.
Excusés : Philippe Babe, François Douchain, , Hervé Haas, Claude Lejeune, Jean-Christophe Mercier.
Invité : Pierre-Henri Jarreau.

Le CR du CA du 21/02/03 est validé. Le prochain CA sera le 16/05 de 14H à 17H à Port-Royal dans la salle de réunion de Néonat au 4ème étage. Les suivants seront le 27/6 et le 5/9 aux mêmes heures et même lieu. Nous prévoyons notre AG aux JPP le vendredi 10/10/03 au soir (l’AG du COLPEHGE sera le samedi midi). D.Cau et J-C Mercier s’occupent de réserver une salle.

1 – Aménagements des décrets périnatologie

Unanimité pour refuser, en accord avec la Féd. Fr. de Néonat.(C.Lejeune) et la Soc. Fr. de Méd. Périnat. (J-Chr. Rozé) le principe de maternité de type I sans astreinte de pédiatrie et avec un  » pédiatre réferent  » qui ne serait disponible qu’aux heures ouvrables, ; refus également de remettre en cause le principe de la garde sur place pour les niveaux IIB, en accord avec l’opinion majoritaire des pédiatres des CHG exprimée lors des Hexagonales de pédiatrie le 21/3 ; refus enfin d’accepter 10 ans au lieu de 5 pour la mise aux normes des locaux ; et 5 ans au lieu de 3 pour le personnel paraît excessif à beaucoup. L’opinion de tous est la nécessité de renforcer les niveaux III et IIB et le caractère inéluctable de la restructuration des réseaux de périnatalité (cf. CR de la FHF).

Réponse du CA du SNPEH sur les propositions d’aménagement des décret périnatalité de 98
(rédaction JL Chabernaud)

Début de la lettre adressé à la DHOS
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« Le Conseil d’Administration du SNPEH (Syndicat National des Pédiatres Hospitaliers) s’est réuni le 21 mars 2003 à Paris. Les propositions d’aménagement du décret Périnatalité de 1998 proposées par la DHOS ont été examinées.
Certaines de ces propositions paraissent inacceptables dans leur état actuel au conseil d’administration du SNPEH, car elles remettent en cause tout l’esprit du plan périnatalité et des décrets d’Octobre 1998. D’autres appellent des modifications.

1) En ce qui concerne le personnel médical, en maternité de type I, il est proposé de ne plus avoir de pédiatres d’astreinte, s’il existe un pédiatre  » référent joignable « . En plus du fait que la notion de référent n’est pas clairement définie, il est indispensable de garder un pédiatre d’astreinte pour toute maternité de type I, pour des raisons de sécurité et de qualité de prise en charge du nouveau-né. Il est possible de concevoir qu’en cas de détresse vitale, la sage-femme et l’anesthésiste prennent d’abord en charge le nouveau-né, mais que rapidement le pédiatre d’astreinte puisse arriver pour poursuivre l’évaluation et les soins selon l’état du nouveau-né afin décider ensuite de son éventuelle hospitalisation sur place ou dans un autre site ;

2) En page 2, lorsqu’il s’agit des seuils d’accouchement ou des naissances, le tableau est incompréhensible ;

3) En ce qui concerne les services de néonatologie avec soins intensifs, nous suggérons, page 3, d’écrire :  » Le praticien de permanence doit être un pédiatre, ou à défaut, à titre exceptionnel, posséder une formation en pédiatrie… « .
Nous pensons également que l’astreinte opérationnelle en néonatologie avec soins intensifs (niveau II b) ne peut remplacer la garde sur place en raison de la lourdeur des patients qui y sont hospitalisés (sortie de réanimation, poursuite d’une ventilation non invasive, d’une nutrition parentérale sur cathéter central…). Il nous paraît d’ailleurs curieux d’envisager (dans le point 17) que la présence médicale ne se justifie qu’en cas de présence effective de nouveau-né. En effet, il est exceptionnel dans la plupart des régions que des unités de soins intensifs n’aient pas de malade. Plusieurs enquêtes ont montré qu’au contraire ces unités sont surchargées et en nombre insuffisant dans plusieurs régions ce qui fait garder en réanimation des patients n’en n’ayant plus besoin et empêche d’accepter en centre de type III des femmes enceintes nécessitant un transfert maternel pour grossesse pathologique. Actuellement, une vingtaine d’unités de soins intensifs n’ont pas la garde sur place, alors qu’elle nous paraît justifiée . Tout doit donc être fait pour renforcer les centres de type III et II b, au cours de l’élaboration des prochains SROS et des restructurations, afin que cette présence médicale par un senior de pédiatrie (parfois en commun avec les urgences pédiatriques) soit effective, 24 heures sur 24 et toute l’année. Dans l’hypothèse où des services classés en IIb n’auraient pas une activité suffisante pour justifier une garde sur place, il serait alors préférable de les reclasser en IIa ;

4) En page 4, quand il s’agit d’ouvrir les gardes aux internes (que ce soit aux urgences pédiatriques, en néonatologie avec soins intensifs ou en réanimation néonatale), la séniorisation par l’interne doit être effective avec un niveau de rémunération identique à celui d’un sénior ;

5) Nous émettons un certain nombre de réserves dans le chapitre  » Centres périnataux de proximité  » (page 5) sur les modalités d’hospitalisation en suite de couches après l’accouchement qu’il s’agisse de  » quelques heures  » ou de  » un ou deux jours après « . En effet, cela instaure un morcellement des soins périnatals ce qui va à l’encontre de tous les choix des professionnels ces dernières années, en privilégiant l’acte technique au détriment d’une prise en charge continue des différentes professions impliquées: sages-femmes, obstétriciens, anesthésistes et pédiatres, comme cela avait été défini dans le plan de périnatalité de 1994 et les décrets d’application d’Octobre 1998. Il n’est par ailleurs pas certain qu’en terme de personnel cela ne soit pas plus consommateur de moyens ;

5) Enfin, sur la durée de mise en conformité des décrets périnatals de 1998, l’allongement à 5 ans pour le personnel et à 10 ans pour les locaux nous paraît beaucoup trop long, en particulier pour les locaux.

Pour le Conseil d’Administration du SNPEH,
Docteur Jean-louis Chabernaud , le 31/03/03
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Fin de lettre adressée à la DHOS

2 – Congrès de la SFP

Une réunion d’information du SNPEH se déroulera à Nancy fin mai à l’occasion du Congrès de la SFP. P.Talon, P.Bolot, Marc Le Bideau, D.Cau y seront, et éventuellement PHJarreau le samedi. D.Cau n’a toujours pas la date ni l’heure précise de réservation de la salle mais confirme l’accord de Danièle Sommelet et s’occupe de recontacter Sylvie Canobio, secretaire de la SFP qui s’occupe de réserver les salles. Par ailleurs nous essaierons de faire payer les cotisations à cette occasion et de distribuer l’annuaire des pédiatres hospitaliers du SNPEH, en cours de fabrication par OPAS. L’introduction de cet annuaire sera écrite par D.Cau et P.Talon. De même, ils écriront un article pour le document SFP du Congrès, à transmettre rapidement à Madame Mammet-Soppelsa chargée de la communication de la SFP.

3 – Prochaines réunions

  • Colloque INPH (Hôp. G.Pompidou 25/03, 9h15-17h) : P.Talon, J-C Mercier, D.Cau, D .Pinquier, E.Paris, P.Bolot. Il est indispensable que nous organisions notre participation de façon plus active au CA et que P.Talon ne soit pas le seul à nous y représenter. D.Cau va se renseigner pour connaître les dates des prochains CA du SNPEH.
  • CNDP (Necker le 28/03, 8h30-12h30) : PHJarreau, PTalon.
  • DHOS : Groupe  » SROS enfant-ado  » le 3/4 10h-13h rue Brancion salle SO1. PTalon et DCau iront . Par ailleurs Martine Lévine de la DHOS réunira pour la première fois le sous-groupe sur les surspécialités ( !) le 28/3 à 16h30. Anne Sardet et Louis Vallée y seront invités à notre demande. Les groupes périnat et réa travaillent : en leur absence, cf CR de CLejeune et JCMercier sur les sites de discussion du GEFRUP, SNPEH.
  • FHF : le 4/4 à 10h 33 av d’Italie : dernière réunion (avec Myriam revel de la DHOS) et finalisation du rapport final sur l’état de la pédiatrie/néonatologie hospitalière qui sera adressé confidentiellement au CA du SNPEH pour avis avant diffusion.
  • CABINET : A.Grimfeld recevra le 11/4 à 17h P.Talon, J-C Mercier et s’il est disponible P.Boize ( DCau, CLejeune et J-LChabernaud sont indisponibles).
    Le 12/5 à 17h30 P.Talon, J-CMercier seront reçus par Messieurs Thibaud et Desnos (Educ.nat .). Ils inviteront O.Claris et J-Ph Girardet à se joindre à eux pour poser les 4 questions suivants :
    · Combien de DES de pédiatrie en 2003 ?
    · Quand le DES sera-t-il aux normes européennes de 5 ans ? Marc Le Bideau demandera également à l’AJP sa position sur la 5éme année de DES.
    · Quand le DIU de réa péd sera-t-il transformé en DESC ?
    · Quand le stage obligatoire pour les résidents de 6 mois de pédiatrie sera-t-il mis en place ? Qu’en est-il des stages mixtes gynéco/pédia que nous refusons depuis le début d’accepter ? Quelle place sera faite à la pédiatrie dans la maquette du DES de médecine générale prévu en septembre? Nous n’avons aucune garantie sur les stages de pédiatrie. Marc Le Bideau va demander au Syndicat des résidents quel est sa position sur le sujet.
  • CNU (Necker le 15/04, 10h-12h30) : DCau, PTalon.

4 – Circulaire sur les urgences de pédiatrie

Les dernières modifications ont été proposées et acceptées par D.Floret H. Le Hors B.Mangola et les autres… Elle devrait être à la signature au Cabinet ces jours-ci.

Pour le président, le secretaire
Daniel Cau