Les services de Pédiatrie des Hôpitaux subissent actuellement de grandes difficultés d’organisation, de continuité et de permanence des soins.

Ceci est vrai dans tous les hôpitaux, mais avec une prédominance dans les hôpitaux non universitaires et surtout dans les petites structures.

Ceci a été évoqué à l’Assemblée Générale du SNPEH comme à celle de la Société Française de Pédiatrie et semble faire consensus chez l’ensemble des professionnels de la pédiatrie hospitalière.

Le nombre de médecins seniors ne suffit plus à faire face à toutes les activités qui augmentent, en particulier les activités d’urgences, auxquelles une grande partie d’entre nous participe, et avec un effectif d’internes pour nous assister de plus en plus faible.

Ceci s’ajoute aux difficultés déjà existantes pour la pédiatrie hospitalière  avec, en sus, la problématique de l’insuffisance d’offre de soins en pédopsychiatrie tant dans l’urgence qu’en consultation et les difficultés de la chirurgie pédiatrique.

Ces difficultés fragilisent encore les équipes déjà en difficulté et rend plus compliquée la prise en charge de nos jeunes patients, les mettant ainsi en danger.

Nous souhaitons que les autorités entament une véritable réflexion sur la pédiatrie hospitalière qui est autant en difficulté que les services d’urgences dont nous sommes solidaires. Cette réflexion devra être large, incluant l’université, objective, non partisane et mettre nos jeunes patients et leur bien-être au cœur du débat.

Il y a urgence à bien faire et il faudra être attentif à éviter les mesures symboliques et inefficaces voire les mesures contre-productives.