SROS

A.Martinot déplore que les SROS 2011-2016 ne comportent ni volet urgences ni volet pédiatrique. Ph. Babe confirme l’absence de représentativité des pédiatres en province auprès des ARS. Agnès Lehnert témoigne cependant d’une réunion des pédiatres par l’ARS de la région Centre. D.Cau rappelle que les urgences resteront toujours un souci majeur des pouvoirs publics mais les ARS souhaitent en diminuer le coût. Ph. Talon souligne que les urgences de pédiatrie sont indissociables de l’ensemble de l’organisation de pédiatrie et de néonatologie. La continuité des soins (visite le dimanche matin dans le service par exemple) est distincte de la PDS : nous risquons d’avoir du mal à la faire rémunérer. J-C Mercier souhaite une évaluation des urgences pédiatriques nationales comme le demande l’ARS Ilede-France.
J-L Chabernaud rappelle que les pédiatres de la région parisienne s’étaient mis d’accord sur les urgences pédiatriques avant que l’ARS ne les interroge. Le nombre, la qualification, le bassin de recrutement des urgences sont à préciser. Le GFRUP pourrait-il prendre en charge ce type d’étude ? J-L Chabernaud souligne qu’on est en train de nous diviser à travers des démarches de bench-marking. Il faut retrouver une synergie entre nous et avec la chirurgie pédiatrique. Nous devons aussi collaborer avec le secteur libéral bien qu’il ne soit pas toujours motivé pour la PDS.

HAS

F.Douchain s’inquiète de la pression de l’hospitalisation privée pour faire accepter le principe de l’hospitalisation des enfants dans des structures d’adultes, en particulier en chirurgie, ce à quoi l’ensemble des pédiatres est vigoureusement opposé. Après la mise en place de la T2A les ORL en particulier souhaitent garder les enfants. Le développement de la chirurgie ambulatoire ne doit pas être une occasion d’autoriser la prise en charge des enfants en unités d’adultes. Cédric Tahiri souligne notre attachement à une prise en charge unifiée de l’enfant. Nous sommes convenus de réaffirmer auprès du groupe de travail de l’HAS qui travaille sur l’accréditation des services de pédiatrie notre attachement à ce qu’aucun enfant ne soit hospitalisé en service d’adultes.

USC

F.Leclerc évoque l’intérêt des lits de surveillance continue : meilleure prise en charge des enfants et valorisation du travail des équipes. Il faut les demander à l’ARS après avoir convaincu son directeur…La table ronde des JPP sur ce thème organisée par F.Leclerc fait le point sur la question.

INPH

J-L Chabernaud confirme que nous ne sommes pas reçus par le Ministère malgré ses promesses. Les dossiers des CET, des retraites sont en attente. Les modifications demandées de la gouvernance hospitalière (décrets CME) sont refusés. Attention aux projets de réformes de nos statuts sous prétexte de « simplification de notre travail administratif ». F.Douchain évoque un projet de part variable de rémunération pour les activités transversales des médecins. Pourquoi pas ? L’INPH avait proposé il y a plusieurs années des valences correspondant aux activités des médecins jusque là non rémunérées. En revanche nous nous méfions des intéressements financiers à la réalisation des objectifs de pôles, susceptibles de dénaturer la notion de service public.
Le SNPHAR s’est « élargi » à d’autres spécialités à forte charge de gardes et astreintes. Nous avons décidé de participer à ce SNPHARe pour défendre spécifiquement la PDS hospitalière. Nous sommes en revanche en désaccord avec la scission du SNPHARe à l’occasion des élections : listes dissidentes auxquelles le SNPEH ne participera pas. Nous avons au contraire soutenu le rapprochement de l’INPH et de la CPH qui feront listes communes. Sept points d’accord ont été définis entre les deux intersyndicales :

  • l’indépendance professionnelle
  • la promotion des carrières hospitalières
  • le financement du DPC
  • la revalorisation du rôle de la CME
  • l’assainissement du financement des hôpitaux
  • la reconnaissance de la pénibilité de la PDS
  • la coordination des PDS par territoires

Les élections pour élire nos représentants à la Commission Statutaire Nationale et au Conseil de Discipline se dérouleront par voix informatique du 28/11 au 19/12.
Vous devez recevoir avant le 3/12 un courrier postal personnel précisant votre identifiant et votre mot de passe vous permettant de voter. IL FAUT VOTER ! Il en va de notre représentativité et de la défense de votre statut, de vos conditions de travail. Nous nous inquiétons du remplacement du président du Conseil de Discipline autrefois issu du Conseil d’Etat, magistrat qui avait fait la preuve de son impartialité par un fonctionnaire de l’IGAS sans formation de juriste. Ph. Talon à la demande de Rachel Bocher a contribué à équilibrer les listes des candidats au CD et à la CSN. Ph. Talon se représente à la CMS en tête de liste et nous espérons son élection. F.Douchain se présente également. Nous vous invitons bien sûr à voter pour les listes INPH/CPH. Mais surtout VOTEZ ! La défense de notre exercice médical spécifique, de notre statut, du service public hospitalier en dépend. Après des années de mépris et de casse de l’hôpital 2012 doit être l’année de la reconstruction.

Daniel Cau le 31/10/2011